ASPECTS HISTORIQUES
Le blé dur: un ancêtre de plus en plus jeune
L’ histoire des céréales remonte au Paléolithique moyen et on situe à environ 500.000 ans l’apparition d’un blé tétraploïde ancêtre des blés actuels. La domestication et la culture des différentes espèces de blé se sont développées parallèlement à l’abandon progressif du nomadisme et au passage à une vie sédentaire, basée sur une économie essentiellement agricole et ont contribué à l’essor des grandes civilisations asiatiques et du proche orient.
Ces différentes espèces de blé ont subi des transformations au fil du temps, les faisant passer de l’état de graminées sauvages aux espèces cultivées. Deux principales espèces de blé sont encore cultivées : le blé tendre utilisé pour le pain et le blé dur pour les pâtes alimentaires. La culture des céréales s’est par la suite étendue en Europe, 4 à 5.000 ans avant J.C., avec les premiers croisements et les premières sélections.
Les froments, et en particulier le blé dur, se développent pendant l’époque greco-romaine. Leur culture est plus délicate mais leurs qualités gustatives et nutritives sont déjà incomparables. Le broyage du blé dur sous forme de semoules plus ou moins grossières a ouvert son utilisation dans l’alimentation humaine pour sa consommation en l’état, pour la confection de bouillies et enfin de pâtes. Dès le XVème siècle, les pâtes sont fabriquées de façon quasi industrielle. Les voyages et les expéditions lointaines ont amené le concept de séchage pour une meilleure conservation.
Au cours des siècles, le développement industriel de la transformation du blé dur va de pair avec la croissance de la consommation des pâtes alimentaires.
La diversité des formats, de recettes, leur simplicité de fabrication et de conservation ont favorisé le développement de la consommation d’un produit apprécié tant pour son incomparable saveur que pour ses qualités nutritionnelles.